Cannabis spp.

Schultes et Hofmann (avec Rätsch), les auteurs des Plants of the Gods, parlent d’une relation entre le Cannabis et l’humanité qui « existe maintenant probablement depuis dix mille ans – depuis la découverte de l’agriculture dans l’Ancien Monde ».

Ils documentent les utilisations anciennes de cette plante à usages multiples en Inde, en Chine et ailleurs.

Le cannabis a été introduit dans de nombreuses régions du monde, pour finalement arriver sur le continent américain : « Il est rare qu’une plante étrangère introduite soit adoptée et utilisée dans les cérémonies indigènes, mais il semble que les Cora du Mexique et les Cuna du Panama aient adopté le fumage rituel du cannabis, nonobstant le fait que, dans ces deux régions, il a été introduit par les premiers Européens ».

Le site Web comprend également dix images de Cannabis prises par Jill Pflugheber avec le Zyla, une caméra à fluorescence utilisée, dans ce cas, avec un objectif de faible puissance étant donné l’épaisseur de la lame. Ces résultats hautement sélectifs élargissent la définition du phytoformalisme microcosmique pour inclure une expérience visuelle basée sur la fluorescence hors foyer, une représentation plus impressionniste de la lumière et des formes. 

Une interview réalisée par le Dr Sanjay Gupta sur CNN (28 septembre 2024) avec le Dr Staci Gruber (également connu sous le nom de « Pot Doc »), professeur associé à la Harvard Medical School et directeur du Cognitive and Clinical Neuroimaging Core, ainsi que du programme Marijuana Investigation for Neuroscientific Discovery, met l’accent sur certaines découvertes remarquables concernant le cannabis et ses bienfaits médicaux. Selon le Dr Gruber : « Il est vraiment utile de prendre du recul et de reconnaître que la plante est une structure miraculeusement complexe avec, vous le savez, plus de 500 composés, et il apparaît dans les travaux précliniques et certaines des expériences de base qui ont été faites que certains cannibinoïdes, en combinaison avec d’autres cannibinoïdes et d’autres composés, semblent permettre de ralentir, d’arrêter ou même d’inverser la progression de la tumeur. C’est extraordinaire!” En ce qui concerne les efforts actuels visant à faire passer le cannabis de l’annexe I du Controlled Substance Act de 1970 à la catégorie moins restrictive de l’annexe III, qui reconnaît la valeur médicinale du cannabis et facilite les nouvelles recherches scientifiques, M. Gruber précise qu’il est important de noter que « reschedule n’est pas deschedule » (rééchelonnement). L’annexe III impliquerait des changements dans les exigences de sécurité, le contrôle et la surveillance des scientifiques, ce qui pourrait donner lieu à davantage d’études révélant des avantages médicinaux aussi étonnants que les traitements dérivés du cannabis pour soulager les crises d’épilepsie pédiatriques irréductibles chez les enfants. Comme le dit Gruber : « Il y a beaucoup de travail à faire pour les personnes souffrant de troubles cognitifs légers et de différents troubles neurodégénératifs.” (Voir également Staci A. Gruber dans la bibliographie de Microcosmes pour une référence à une étude universitaire sur l’impact du traitement au cannabis médical sur la douleur chronique et Gary Richter et al. pour une vue d’ensemble du Cannabis sativa en tant que nutraceutique).